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Le Tréponème Bleu Pâle
31 janvier 2018

NOS BELGES ANNéES ...

 

... La GUEUZE de la DERNIèRE HEURE

 

nos belges années

 

2) 

THE KLANG.

Ce nom claque comme un son de cloche…

Ce groupe est formé par l’ancien batteur du groupe punk X Pulsion qui a sorti un single en 1978 : Heaven only knows.

Klaus Klang décide donc de former un nouveau groupe, il va prendre la guitare, son frère Kurt, la basse et Denis Rufin les drums, le tout accompagné par la guitare solo de Robert Franckson.

C’est un succès sur scène dès le début, les concerts se succèdent, Klang assure.

Ils ont des look’s dans l’air du temps, leurs mélodies pop sont entrainantes.

Ils enregistrent deux albums avec de très bonnes compos : « Family life », « Beat it », « Waiting au clair de la lune » et « Le son de l’amour ».

Suite à l’incorporation sous les drapeaux, le groupe se met au repos.

En 1986, un premier réveil avec une pop toujours bien léchée, dans la lignée de Daryl Hall et John Oates avec « Soul things ».

Klaus Klang reprend les tournées, seul et en groupe, puis silence à nouveau jusqu’en 1991, un mini album : Highrise ».

Klaus est un compositeur pop par excellence, un chanteur style Daryl Hall, ce qui le différencie des autres groupes belges.

Il semble revenir tout doucement dans le circuit des concerts.

Albums : « La théorie de la pop » 1981.

              « Point et tirets » 1982.

Et le mini album : « Highrise ».

Et « Family life » sur la compilation Get sprout’s.

 

The kid's 

THE KID’s :

Originaire d’Anvers, Ludo Mariman, guitariste- chanteur répond à une petite annonce d’un jeune « drummer » de 13 ans pour former un groupe de rock début 1976.

Le groupe se forme des deux frères De Haes et de Mariman : ils sont tous des ados et choisissent le nom : The Kids…

Très vite, leur punch, leur technique et leur rock’n’roll speedé vont les faire apprécier par le public déjà conquis par les punk’s anglais.

Ils adoptent dès 1977, la dégaine punk, la musique est énergique, mais ils savent composer et jouer, Ludo Mariman mène son groupe dans un torrent de décibels.

Ils font de la scène avec Iggy Pop et Patti Smith, ce qui leurs vaut une solide réputation, ils jouent partout en Belgique, Hollande, Allemagne, France et, même une tournée à New York.

1978 : premier album avec 12 chansons très courtes mais essentielles, c’est le premier album d’un groupe punk en Belgique.

Intitulé : « The Kids », il est suivi quelques temps plus tard d’un second : « No Monarchy » dans le style Sex Pistols.

Après le punk, ils continuent à jouer du rock très énergique et sont présents sur la compilation « Get sprout’s » avec un titre accrocheur : « There will be no next time » un rythme entraînant et la voix de Ludo achèvent de nous convaincre que les Kids sont certainement le groupe punk le plus charismatique connu en Belgique.

1985 : album : Gotcha qui marque le départ des frères De Haes.

Reformation en 1996, Ludo recrute de nouveaux musiciens et reprend le cycle des tournées…

2008 voit leur passage au Lokerse Feesten Festival avec les Sex Pistols, New York Dolls et le groupe de Manchester : The Buzzcocks.

Ils sont encore en activité en 2012.

 

THE NAMES.

Des jeunes de Bruxelles qui suivaient le mouvement punk, forment un groupe : The Passengers qui connait un certain succès sur les scènes en Belgique.

Il y a parmi eux Michel Sordinia qui est bassiste, un guitariste Marc Deprez et un batteur-clavieriste Chris Den Tandt…

Ils prennent le nom « The Names » en 1979, enregistrant leur premier single : « Spectators of life ».

Le nom du groupe est associé au Plan K où ils jouent très souvent des concerts sold out.

C’est là, qu’ils assistent au mémorable concert de Joy Division, font parvenir une cassette au producteur de Factory records.

Rejoints par un nouveau drummer Luc Capelle, le groupe enregistre à Manchester : « Nightshift » en 1980.

The Names se situe parmi les groupes post-punk ou « new wave » tels Magazine, Joy Division.

Ils connaissent un succès en Grande-Bretagne, effectuent des passages à la BBC, assurent de nombreux concerts, Factory se recentre vers la new wave made in Belgium (Sprouts) avec le label Factory Benelux : « Calcutta » 1981.

Leur premier album est édité par les disques du crépuscule : Swimming » 1982.

Dernier single de la période new wave : «  The Astronaut » avant la séparation de Factory records, le groupe mythique The Names se sépare.

Ils laissent des traces sonores publiées sur cassette en 1985 : « Postcard views ».

10 ans plus tard, les trois compères du début, se réunissent sous le nom de « JAZZ ».

En 2007 le Plan K organise à Bruxelles le concert « Factory night » ils y participent et un nouvel album : « Monsters next door ».

Troisième album des Names en 2015 avec un nouveau batteur : « Stranger than you » sur Factory Benelux.

Groupe avec une musique originale, sans concessions, de la new wave sombre et rythmée, The Names reste un groupe mythique de la scène belge.

A écouter : Spectators of life, Calcutta, Night shift et Shangai gesture qui reste le morceau le plus caractéristique de ce groupe que n’aurait pas renié Ian Curtis.

 

The Names / Spectators Of Llife

  

The BOWLING BALLS. 

Le groupe new wave des frères BALL. 

En 1976, dans le supplément du journal de Spirou, une bd « Germain et nous… » créée par l’ineffable Frédéric Jannin et Thierry Culliford (fils du dessinateur Peyo), présente une bande d’ados dansant au son des Bowling Balls. 

Cette bd a un certain succès auprès des ados, Jannin et Culliford cogitent de faire un vrai groupe avec The Bowling Balls ! 

Ils en causent à Peyo qui devient Jack Grodiski, manager du groupe. 

On recrute le fils du dessinateur Yvan Delporte : le journaliste rock-punk Bert Bertrand et un autre frère Ball : Christian Lanckvrind. 

Averell, Elton, Billy et Fernand Ball sont prêts à entrer dans la légende de la new wave belge. 

Au départ, un canular suivi de fausses infos, interviews, de faux disques et des concerts bidons. 

Mais, tout le monde « rock » belge en cause et même plus que cela, en « bave » !

Le 1er avril 1979, le groupe sort son premier 45 tours : God save the night fever.

La musique des Bowling’s est de la bonne pop avec emploi de synthés et un très bon chanteur avec Bert Bertrand. 

Ils créent de délicieuses perles pop et les concerts attirent la curiosité. 

Un an plus tard, sort un second 45 tours : Visco Vidéo. 

Concerts, passages TV et radio, tout est prêt pour avoir un vrai groupe de pop music avec ce petit plus qui se nomme LA CLASSE. 

Mais, la mort du chanteur en 1983, marquera fin du groupe.

Un LP sort après le split du groupe : First and last Bowling Balls Album Pour the same price. 

En 2004, est sortie l’intégrale en cd’s : For ever and never.

 

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La suite ... DEMAIN !

 

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