MAUVAIS AIR à BUENOS AIRES ...
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Extr@its
… On est bien content de prendre le Rapido argentin, ce car
grand luxe et confortable (avec un VRAI service à bord), même si le voyage
jusqu’ à Iguazu est interminable (c’est
tout au Nord du pays);
Températures: Buenos Aires 0 à 2, à Iguazu y’a que la pluie de tropicale (6
degrés)... Pour ceux qui n ont jamais entendu parler d’ Iguazu il faut revoir
le film"Mission"... Ca se passe là-bas. Ces chutes sont frontalières
avec le Brésil. Et de là où je suis , je peux même voir le Paraguay (c’ est le
cadeau Bonux).
C est donc la jungle ici, mais avec ces températures, ca lui donne un petit air
de forêt de Rambouillet. Quant à l’ animal emblématique du coin, le toucan,
vous pouvez le retrouver au rayon surgelé.
Bon allez, au dodo, demain y’a 8h de balade de prévu autour des chutes, ca veut
dire, autant que la lumière du jour (si pas plus)
Enfin bref, c’est l’ hiver iciiiiii …
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Extr@its
… Les chutes d Iguazu en Argentine (site très grand et impressionnant).
A la fin, on ne savait plus si on était trempés par les cascades ou par la
pluie incessante: bon, le spectacle fait vite oublier ces désagréments... mais
pour les photos c’ est pas terrible.
Aujourd’ hui, même endroit, mais depuis un pays différent : le Brésil. Le plus
folklorique dans l’ histoire aura été la traversée de la frontière.
IGUAZU vient de Kuasu ( grand) et Guarani ( eau )
Du Brésil, je retiendrai un beau panorama, des prix exorbitants et ... des
toilettes très propres (si si).. .et qui marchent... c est pas comme dans ce
beau petit bistrot de Buenos Aires ou le plus jeune des serveurs est aussi
vieux que les photos de Carlos Gardel... Beau bistrot à l’ancienne avec des
belles boiseries, avec un certain cachet, mais où le boitier contenant le savon
dans le toilettes, vous reste dans les mains si vous essayez de vous laver les
mains...
hum.
Bon demain on visite une estancia de production de maté (LA boisson nationale)
+ les ruines d un cloitre jésuite (de l’ époque des missions) en ruine, et après
, c est réellement parti pour le voyage sans luxe et loin du tourisme de masse
(loin de la civilisation?...)
La Mission
jésuite est impressionnante, de par son organisation archi-tecturale mais aussi par la gestion des autochtones: en effet,
les Jésuites venus au 17e siècle, ont vite compris que les Guaranis vénéraient leurs anciens, qui faisaient autorité, et qui, par la langue (et leur
âge + expérience) perpétuaient la tradition et les connaissances acquises. Ainsi,
maîtriser la langue, c´était synonyme de pouvoir, d´autorité, et de respect. Donc,
les moines se sont mis à apprendre le guarani et purent ainsi instruire ce peuple indien, leur apprendre à bâtir (notamment les missions, et
le village entourant le cloître): la colonisation
intelligente, sans violence (et avec des concessions). On trouve ainsi des motifs baroques sculptés dans le grès local avec un style très local (style très amérindien).
Mais bon, le business jésuite marchait tellement bien (guaranis très productifs, et bien gérés) que l´ordre fut dissout au 18e siècle (ya des jaloux partout!). Si bien que le site a souffert des guerres d¨indépendance et autres pillages...
A 100 ans près on avait un site intact !
Non, il ne s'agit pas de l'intrépide Bratu, l'auteur de ce reportage, mais bien de Robert de Niro !!!
Primé au festival de Cannes en 1986 le film de Roland Joffé: MISSION
@ suivre...