Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Tréponème Bleu Pâle
14 janvier 2008

GUEST STAR VIII






Jean AZAREL, né en 1954 « dans l’octobre blond du Saint Laurent » (Montréal / Canada). Marié à Anne Kerzéas (peintre céramiste), deux enfants de 26 (Jean-Cédric) et 20 ans (Hervine).

 

Marqué par la personnalité de son père trop tôt disparu, journaliste, homme de télévision au temps du service public (l’ORTF), et poète, gribouille des petits romans policiers et des histoires de cow boys et indiens à l’âge de 8 ans.

 

Ecrits foisonnants et débridés dans les années de l’après 68 sous l’influence de la « Beat Generation » et de l’underground (Kerouac, Pélieu, William Burroughs) dont subsiste un recueil récemment réécrit et édité : « Passage du Mortel » (« l’Itinéraire des Poètes »).

 

Après une période de renoncement et de silence, retour à l’écriture en 1997, nourri notamment des œuvres de Luc Dietrich, Rainer Maria Rilke, Léonard Cohen, les scandinaves Jens Peter Jacobsen , Johannes Jensen, Kerstin Ekman.

 

Observateur du monde dans ce qu’il a d’humain et d’inhumain, puise ses thèmes dans la comédie sociale du quotidien, sur le bord des rivières et les pentes granitiques du Mont Lozère. Fabricant d’œuvres éclectiques où se succèdent violence grinçante et romantisme quasi mystique…

 

 Biblio : « Trois trous dans la fièvre » (Collection Saint Germain des Prés), « Passage du Mortel » (l’Itinéraire des Poètes »)

 Revues : Souffles, Epistoles, Chroniques Errantes, Cahiers du Sens. Lectures (Lodève, Montpellier), et grâce à Raymond Alcovère et l’Instant du Monde, œuvres croisées (peintre, photographe)

En chantier : « Itinéraire de l’eau à la neige » (poésie), « Papy Beat Generation »(collectif, avec Alain Jegou et Lucien Suel), « L’écho des cavatines » et « Dépeçage à vif de l’humain » (romans)


savant

Alain KUGEL

 

« N’avez-vous point remarqué, tout est affaire de touffeur. La touffeur est partout et notamment à l’heure de la touffe par les fouteurs de derme. Impossible de se faire remarquer par les intelligentsciées et les litté-rats terreux si le mot touffeur n’est pas employé au bon moment, de préférence dans le premier paragraphe. La noblesse du terme en impose. Foin de son impérialisme. Dans les soirées en bottes people, placez rapidement touffeur dans la conversation et vous ferez fondre la nana glacée. Buvez, baffrez, operculez, contractez. Mais restez vigilants. Il viendra un moment, décidé par la nomenklatura gauche- droite, où la touffeur sera out. Gare à l’uppercut si vous n’esquivez pas la tentation de placer l’indésirable au sein du débat. D’ailleurs les intellectuels du plastronnat français de l’écricanaillerie s’en inquiètent. Par quoi sera remplacée, forcément bientôt, mais quand dites ma chère, la touffeur ? Angoisse du lendemain. Crainte de la pensée multiple. Une seule solution : passer d’un salon à l’autre, saisir le bon sens mais c’est bien sûr près de chez vous les plus huppés du gratin d’écriture. Guetter le mot nouveau qui vient puis revient et revient encore dans les conservations distinguées. Epuisant ? Certes, mais le chèque up est à ce prix.

 

J’attache d’ailleurs du prix à la littérature et ne suis pas le seul. Petite Pilule D’Amertume affirme qu’à la prochaine rentrée le Renaud bon dos baissera de deux pour cent dans les gondoles à Denise de la grande distribution. Banco chez Casino ? Christine Angot Auchan avec Jardin ? Embouteillage Sollers – Bruckner au Carrefour ? Desforges Lidl des vieilles ? Le tout est d’avoir des E.D. Un coup de well bec par ci, sabre au Leclerc par là… J’irai cracher sur Nothomb. Ne Suze que si l’on sent Serres. Bernard Henry haut les vits. Médis six ou sept fois, mais pas de mépris, la littérature mérite ses Prisunic. Que la porte s’ouvre et le gond court. Mieux vaut ça plutôt que le con s’gourre. Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre. »


Courtisane

 

 

 

I /    DES   SCAPULAIRES   DE  FROID   GRIS

Avons essayé de décoller ce matin de super radiateurs pourris du fion et vomissant

Chiures couchées à la suite des chiens perdus huant Jack Lang

Saloperie de temps grésillant

Halte aux lois du marché  / près du barbecue barbe bleue ébarbe la barbue barbelée de Barbie

Bushmills à la bouche Bush met dans le mille / le boucher bouche bée en babouche prépare des saucisses de chair reconstituée Paris Hilton

(Dix fois elle masturbe trois bananes pelant de froid sous le sommier / la langue humaine est bœuf carottes)

Gentil d’avoir paginé les flashes de l’aube mûre même si les hormones de nanisme guettent dans les landaus plastique / main serrant le robinet d’azur / timbre de l’ombre / gland gonflé fort comme un chêne / chemin de brandes bandantes : partout le nez grillé / esclave de pelouses noires

La poisse la poisse

Escarres  (celles de cristaux mouillés) / nez SPLIT « come back baby come back » dans l’escarcelle des vautours de Wall Street

Fils minces de l’absence tant redoutée divisée en astéroïdes emprisonne

Bien plus le court circuit sur le feuillage de marbre / griotte veinée du griot veinard dans la veine bleutée

Cirrus : nuage très élevé, 8 à 10 000 mètres, d’aspect effiloché formé de petites aiguilles de glace

Reviens, l’aiguille plantée liquide la révolte des  peuples

Cocaïne cola bien aimée qui baise l’autre ??

                                   TL

 

Contact : Jean AZAREL

 

Chemin de Cougarri

 

30 700 BLAUZAC

 

04 66 22 41 95

 

Mél : jtlazare@yahoo.fr

Nature morte macabre / chair de sciure fraîche / Je, je « Je » écoute essoufflé les spasmes des rues vulnéraires

Habitudes fucky dans la senne du verbe

Etale le murmure shogun des gouines autrefois rouges / lassé des règles white spirituelles le show guns commence

Vos consciences de papier brûlé / pétard viandox dans le cure dent de craie / lobé au service

Strass pubissitaires tassés dans les bus mailing

SDF devant un reste de spaghettis bolognaise : happy nouilleur

Les prénoms de leurs enfants sont Nasdaq et Nickéi

Laissez  nous être planètes dérivant parmi tant de récurrences sans fin

 

 
U2

Alain KUGEL


Publicité
Publicité
Commentaires
Le Tréponème Bleu Pâle
  • poésie underground humeurs froides agit pop collages & détournements d'images, Rock, nouvelles presse // BD Peinture ARCHIVES PhotoS Nostalgie Papivore Musiques / Cont@ct: leoncobratbp@yahoo.fr
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Le Tréponème Bleu Pâle
Visiteurs
Depuis la création 332 245
Publicité