CRIS et CRACHOTEMENTS ...

... POUR QUI SONNE LE GLAIRE

Le crachat a son royaume : le stade de football !

Ecumeux, mousseux, purulent,gluant, visqueux, infect, fétide, il transforme la pelouse en un cloaque putride, une moquette méphitique.

22 millionnaires en short glaviotent frénètiquement sur le gazon ponctuant chaque drible ou petit pont ratés d’un pituite vert poireau, safrané ou rouille cuivre suivant la saison.

Petit exercice de calcul mental pour les nuls : si un joueur balance une expectoration toutes les 4 minutes; combien y’aura-t-il de glaviots à la fin des 90 minutes. ( On ne prend pas en compte d’éventuelles prolongations )

Combien de jours, combien de nuit pour transformer le terrain en piscine ?

Mais abandonnons ce registre spongieux pour écouter les ultras.

Dans les tribunes les supporters locaux crachent à l’unisson leur mépris des visiteurs par des rimes hautement poétiques : - ho, hisse enc…

Hé ouais, qui ne crache pas n’est pas champion du monde.

Promis, juré,craché,si on gagne la coupe on se retrouve à la Brasserie Mollard pour arroser ça..!

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