CODA ...
... PRASE TERMINALE
CADAVRE EXQUIS N°1609
( réalisé avec les titres et sous titres des 26 contributions
à la séquence Pas de Couvre-Feu pour la Poésie. )
Aujourd'hui, demain et après
Un froid mortel
L'air devient tout blanc
Des visions de fin de nuit
balles d'or
arbre de brouillard
à la lisière de la peur
le glas résonne
deuil de lumière
de confuses paroles
du fond d'un naufrage
des LENTICULAIRES dans le CIEL
Je suis comme je suis
mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
la vie est variable
De la postérité,
je n'ai plus de souci
aux rideaux de la nuit
Je déchiffrais des caractères cunéiformes
L' écume verte des démangeaisons virtuelles
même pas ironiques.
l'harmonie rauque des klaxons
FEUILLES d' ACANTHE
ma tête est un opéra fabuleux
J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
SECOUSSE
le vent est fort et glacial
au cimetière étrange de Lofoten
dans le voeu des regards
dans la glaise du matin
le vent de la terreur
Souliers blessés
Dynamo étoilée
Plaies du brouillard sanguinolant
Nappes damassées
dans la chambre de la vie
auréole du temps
SOLEIL NOIR de la mélancolie
Amours épileptiques
L ' ART d'être MALHEUREUX
WAGON de TROISIEME CLASSE
Hors de Soupçon
ce toit tranquille où marchent des colombes
Lumière vestale
Crépuscule embaumé
sur tous mes chiffons d'azur
aux lustres éclatants
à coup d'insultes
Saigner les gerçures
dans la valse des fifres
JETER l'ancre UN SEUL JOUR