SANTORINI ...
... Les CENDRES de l'ATLANTIDE
En cet automne pluvieux rouvrons vite les carnets de voyage de cet été pour retrouver le moral, sous le soleil de Santorin ...
Part 1 : OIA
SANTORIN reste d'une beauté exceptionnelle malgré les hordes de touristes, la circulation automobile, la spéculation immobilière et les prix pratiqués.
Bien sur, c'est devenu la destination incontournable pour les nouveaux riches des pays émergents. Dans le vol d' Olympic qui me transportait d'Athènes à Thira, il y avait 50% de chinois. Les mêmes qui prennent des photos de mariage dans le jardin du Luxembourg à Paris devant le sénat, les mêmes qui se pavanent le soir en robe longue et en smoking dans les suites Lune de Miel qui bordent la caldeira.
Alors il faut se démarquer. Fini le paradisiaque OIA des années 70-80. D'infâmes constructions surgissent ci et là au mépris des normes de sécurité. Qu'importe le gouvernement tolère puis régularise. Il a besoin d'argent, l'état grec est en faillite !!! Les promoteurs casquent ; qu'importe la menace écologique, ces constructions sont bâties sur de la roche volcanique, qu'importe la concentration des villas et la pollution qu'elle engendre ! TOURISM is MONEY !
Chaque jour on repasse une couche de peinture bleue et blanche.
Chaque jour les touristes débarquent au petit port d'Amoundi, grimpent sur les mulets et visitent OIA.
Pourtant il existe une autre solution, résider à FINIKIA, en rase campagne, à 20 minutes à pied de la corniche, là où la vie est restée intacte, là où la frénésie s'estompe.
Vous n'aurez bien sur pas la vue sur le volcan mais sur l'autre versant : la mer de Crête ! Et le calme à perte d'horizon...
La suite ... Demain !