a butterfly...
... in the middle of the Aegean Sea
Cobra en mission pour
les Guides du Croutard et du Diabolique Gros Malin
débarque
à l'aéroport d'Astypalea
Mieux vaut ne pas arriver à 2h du matin à Saint Andrea, le nouveau port de l’île d’Astypalea perdu au milieu du néant ! ça donne envie de repartir en nageant dans l’autre sens… Nuit noire. Personne qui t’attend excepté le petit autocar pour la nuit des étoiles. Alors tu flippes, tu grimpes dans le bus, direction Chora, la capitale à 30 minutes par la route, pas d’autres alternatives ! Le Blue Star déjà disparaît et la fatigue des 15 heures de bateau et l’humidité du petit matin te plombent. Bad trip, my friend !!!
Le bon plan, c’est l’avion à hélice d’Olympic, le vol Athènes-Astypalea, 20 passagers qui balisent, le pilote à Ray Ban qui rentre par l’arrière de l’appareil pour mieux contempler le rictus de ses ouailles, 40 minutes de vol, le survol des Cyclades, quelques trous d’air et le monumental freinage sur la piste d’arrivée, le goudron qui s’enflamme et l’avion qui s’arrête net à deux mètres de la corniche face à la mer. Ouah ! un frisson délicieux !!! Le même bus ( mais de jour ) te dépose à Pera Gialos, le port, ou a Chora, la ville haute. Du square, adossé aux vieux moulins restaurés ( l’un d’entre eux sert d’Office de tourisme), tu découvres l’île –papillon dans toute sa beauté flottant sur la mer qui l’encercle. Tu choisiras peut être de grimper jusqu’au Kastro pour y trouver une piaule ou une maison restaurée ou tu poursuivras jusqu’à la plage de Livadia, à moins que tu ne choisisses la tranquilité de Maltezena ou le camping de Marmaria. Maintenant tu le sais, cette île est une perle réservée aux esthètes et aux initiés.