Bricorama,Castorama, Arthurama ...
... Tu vas te faire appeler Arthur
PART I : les étrennes des orphelins
De Charleville à New York on assassine Rimbaud et on le cuisine à toutes les sauces.
la cuvée du poète
On accommode l’image du poète au fil des besoins, culinaire, artistique, politique, administratif ; tout y passe.
Crever dans la misère, la douleur, amputé, rien d’anormal mais être récupéré et finir dans une épicerie fine, pauvre Arthur !
Dans votre panier garni: la saveur des Ardennes.
Ô saisons, ô châteaux,
Quelle âme est sans défauts ?
Les commerçants des Ardennes agrémentent les mânes du fils du soleil des mets les plus raffinés : tapenade noir, confiture de myrtilles ou autre cuvée spéciale. Son nom s’affiche sur les établissements scolaires, les salons de coiffure , les agences de voyage et on invoque même le Panthéon comme ultime demeure prison.. !
( les grilles du collège Rimbaud )
Les énarques ont-ils jamais lu sa poésie ???
Maintenant je suis maudit, j'ai horreur de la patrie. Le meilleur, c'est un sommeil bien ivre, sur la grève.
( Une saison en enfer 1873. Deux ans après la Commune de Paris et la semaine sanglante )
Un extrait du matin des étrennes pour un brushing de rêve chez HaircomRimbaud.
Suite et fin ... Demain !