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Le Tréponème Bleu Pâle
15 novembre 2020

La vie est variable ...

 

... De la postérité,

je n'ai plus de souci

 

 

JULIEN BLAINE

 

Invité N°5: Julien BLAINE

 

Blaine de comptoir

 

Avertissement : Julien Blaine est un pitre !

Lisez attentivement ce qui suit.

Les lecteurs avisés y trouveront les signes d’un rébus malicieux, une performance cachée.

à vos loupes...

Julien-Blaine

 

Facile cher Léon !

 

Dans le désordre

Celui-là de Victor Hugo :

I (bis)*

 

Les bêtes, cela parle ; et Dupont de Nemours


Les comprend, chants et cris, gaîté, colère, amours. 

C’est dans Perrault un fait, dans Homère un prodige ; 

Phèdre prend leur parole au vol et la rédige ;

La Fontaine, dans l’herbe épaisse et le genêt,

Rôdait, guettant, rêvant, et les espionnait ;

Esope, ce songeur bossu comme le Pinde,

Les entendait en Grèce, et Pilpaï dans l’Inde ;

Les clairs étangs le soir offraient leurs noirs jargons

A monsieur Florian, officier de dragons ;

Et l’âpre Ezéchiel, l’affreux prophète chauve,

Homme fauve, écoutait parler la bête fauve.

Blaine, lui, parle aux poulpes, aux ânes et aux éléphants.

Les animaux naïfs dialoguent entre eux.

Et toujours que ce soit le hibou ténébreux,

L’ours qu’on entend gronder, l’âne qu’on entend braire, 

Ou l’oie apostrophant le dindon, son grand frère,

Ou la guêpe insultant l’abeille sur l’Hybla,

Leur bêtise à l’esprit de l’homme ressembla

L’Art d’être grand-père - 1877.

*30 mai 1968 (par dérogation exceptionnelle)

 

 

puis celui-ci de Prosper Poitevin :

Hommage à MM les membres de l’académie française ( 1855 )

 

 

et celui là de Joachim du Bellay :

Las, où est maintenant ce mépris de Fortune

Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?
Où est ce cœur vainqueur de toute adversité,
Cet honnête désir de l’immortalité,
Et cette honnête flamme au peuple non commune ?

Où sont ces doux plaisirs qu’au soir sous la nuit brune
Les Muses me donnaient, alors qu’en liberté
Dessus le vert tapis d’un rivage écarté
Je les menais danser aux rayons de la Lune ?

Maintenant la Fortune est maîtresse de moi,
Et mon cœur, qui soulait être maître de soi,
Est serf de mille maux et regrets qui m’ennuient.

De la postérité je n’ai plus de souci,
Cette divine ardeur, je ne l’ai plus aussi,
Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient.

Les Regrets (1558)

 

et mon Guillaume Apollinaire :

Le Voyageur

 Alcools, 1913

Qui donc reconnais-tu sur ces vieilles photographies
Te souviens-tu du jour où une abeille tomba dans le feu
C’était tu t’en souviens à la fin de l’été

 

Et enfin celui que vous préférez de moi !

quant à moi je prendrai celui là :

Dernière page de lEssai sur la sculpturale (ED. galerie Denise Davy - 1967) :

 

Bien amicalement

Julien

 

Blaine decomptoir

 ( BLAINE de comptoir )

 

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