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Le Tréponème Bleu Pâle
15 novembre 2018

POSTE RESTANTE ...

 

... L ' ENVELOPPE BLEUE

 

 

bouquin

Léon Cobra

présente

Brouillard au Pont de Tolbiac

 

Une balade dans le passé du 13ème arrondissement de Paris

-       Avec l’aimable complicité de Nestor Burma

-       Les images & phylactères de Jacques Tardi tirés de son adaptation BD

du polar de Léo Malet

+ quelques souvenirs personnels

 

Burma paper

 

EPISODE 1 : J’arbre comme un cadavre

 

Neuvième volume de la série des nouveaux mystères de Paris, Brouillard au Pont de Tolbiac parait en 1956.

Léo Malet, l’homme à la dizaine de pseudos, s’est résolument engagé dans le roman policier après le succès en 1943 de 120, Rue de la Gare, rompant avec sa période de disette des poèmes surréalistes ( 1930-1945 ).

L’intrigue se situe dans les années 1950 avec des flash back dans les années 30.

Nestor Burma, un privé plutôt marginal, mène l’enquête dans un double brouillard. Une épaisse purée de pois qui enveloppe les berges de la Seine et les réminiscences de son passé qui biaisent ses perceptions et le déstabilisent.

Le 13ème, c’est un sale quartier, un foutu coin.

Ça pue la misère, la merde et le malheur.

 

Paris_13e_arrondissement_-_Quartiers

C’est le royaume des biffins, les chiffonniers de la Butte aux Cailles, des vagabonds, des ferrailleurs, des malfrats, des traîne-semelles.

Léo Malet n’a pas oublié sa jeunesse quand il débarque en 1925 à 16 ans à Paris. Dans la dèche, il végète, vit de petits boulots et de rapines. Il fréquente les milieux anarchistes où il trouve un peu de compassion.

Il devient colporteur et vend des journaux pour gagner sa croute, notamment la presse libertaire avec l’insurgé, le canard d’André Colomer.

Ses années de vache enragée lui pèsent encore. Il n’a rien oublié et projette sa haine du 13ème arrondissement dans son bouquin.

Un brouillard permanent envahit ruelles crasseuses, ponts, entrepôts humides où les personnages comme autant de fantômes dérivent jusqu’à la secousse finale.

Léo Malet voulait nous faire détester ce quartier. Peine perdue, c’est l’inverse. Il l’immortalise , il l’installe dans le légendaire et nous délivre là son meilleur roman noir.

à suivre

à suivre ...

 

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