... La Poésie est un crime parfait
Au Parking – Poésie,
le sang des graffitis
dégouline jours et nuits
sur des cadavres exquis.
Mais plus personne dehors
ne réclame les corps.
Au Parking – Poésie
dans son Bunker secret
En sous-sol-mélodie,
le poète se tait.
Au Parking – Poésie,
La nuit éclaire la NUIT
... LUNE NOIRE
POURQUOI ???
Jac Berrocal + David Fenech + Vincent Epplay - WHY Taken from the 7" out on April 2017, on Blackest Ever Black ( blackesteverblack.com ) Video by Vincent Epplay + Stephane Broc more info and preorder here : blackesteverblack.com/releases/why/
Press Release from the label :
Jac Berrocal, David Fenech and Vincent Epplay return to Blackest Ever Black with their first record since 2015’s Antigravity LP. Why brings three singular but complementary pieces together... [Lire la suite]
... ONDES OROGRAPHIQUES
La jeune fille bipolaire a rencontré l'homme aux 1600 visages en amont du fleuve.
A voix haute, il lisait ses lettres de guerre, paupières cousues, doigts tranchés, langue percée.
Dans les mauvaise herbes un troupeau de gnous se diffracte dans un éclair de feu.
Torches animales, épaves humaines ; à la règle de trois se substitue la preuve par deux.
On peut parler d'écriture dépressive.
L'imaginaire n'a plus lieu d'être.
La réalité virtuelle cannibalise l'émotion.
... [Lire la suite]
... Juste un pion dans leur jeu
Léon Cobra présente: ROCK my SOUL
BALLAD of HOLLIS BROWN
2°) SEVEN SHOTS
( seven new people born )
Leur morgue les préservait de toute sympathie humaine écrivait Marcel Proust. Une formule que l'on peut très bien appliquer à Monsanto et aux multinationales agro-alimentaires qui ont continué à pousser au suicide des milliers d'Hollis Brown.
Et pourtant le morceau de Dylan est toujours présent au fil des ans pour dénoncer le fléau !
En 1991,... [Lire la suite]
... MORT SUBITE
Léon Cobra
présente:
ROCK my SOUL
BALLAD of HOLLIS BROWN
1°) VIOLENCE & PAUVRETE
En 1963 Bob Dylan compose Ballad of Hollis Brown, la tragédie d'un petit fermier du Dakota su Sud qui ruiné, épuisé, se suicide avec toute sa famille à coup de fusil dans l'indifférence générale.
Ce titre sortira l'année suivante en 1964 sur l'album acoustique The Times they are a -changin', le chef d'oeuvre absolu du Protest Song.
Morceau folk... [Lire la suite]
... EXCLUSIVE DUPLICITé
( IV )
Le père du terroriste végétarien attirait les oiseaux migrateurs
en chantant des psaumes païens à l'orgue de barbarie.
J'ai accroché des pinces à linge au mur du son.
Ça coûte combien le bonheur ?
Je vogue à la dérive sur des rivières en crue.
Un sourire de glaise en rempart inutile.
j'ai brûlé mon dictionnaire de rimes et coupé le fil rouge.
Ça coûte combien le bonheur ?
... LA MACHOIRE du CAÏMAN
( III )
J'ai tranché les maux du sommeil mauve au sécateur cosmique,
donné à boire aux statues de marbre crème,
la jambe gauche fracturée, repliée sur le bas coté.
Ça coûte combien le bonheur ?
Torturé sous la tonnelle d'un jardin public par des bandits manchots,
j'ai démembré l'Imaginaire en taches minuscules,
saisi le code secret des illusions perdues.
Ça coûte combien le bonheur ?
... Un petit bouquet de roses fanées
( II )
J'ai croisé l'Horreur et l'Avarice à la crêperie de la Corniche.
Les voleurs d'âme se sont installés rive gauche.
Des taureaux de plomb m'ont fait la grimace.
Ça coûte combien le bonheur ?
J'ai noyé mon chagrin sous un noyer plastique fabriqué à Nankin.
Eclusé 16 feuilles mortes et plumé des aras qui riaient
Je signe un chèque en blanc à la pénombre.
Ça coûte combien le bonheur ?