ROCK & FLOP ...
... Un JARDIN sur le NI(hi)L
GARDEN PARTY
Publié en 1986, le premier album rock de Harald Garden, « November in the skaï », s’attira les foudres des plumes acérées du Ground. Journalistes critiques et autres pilotes de la destruction l’expédièrent dare dare au fond du marais. Grenouillant de jubilations hirsutes ils le flinguèrent, direct, au ras du bide. Allumé jusqu’au mégot du tarpé, l’album fut enterré vite fait et Garden poursuivit avec détermination sa carrière dans les boîtes de nuit de Brook City. Son hit « Brunch Booty » figura au top du Masterfield deux années durant. Le « Spinach boulevard » révéla la face caché de l’artiste. Influencé par les « Soul Shoes » avec le groove pertinent de remixes métamorphosés à la Jack Kappa. En 1999 son album finit par décrocher le « Mixi Price » de Los Angeles. Le jury, présidé par le pape du Mastard Silence, Lucky Lambretto, se fit péter la soirée, au « Gold more fun », s’égosillant sur « Brunch Booty ».Le « Paper Ice Herald » salua l’album. Un numéro spécial, dont l’édito fut écrit par Salmon Fridez, inonda la société du Central Musical de Crinkson et Garden finit par trouver, enfin son public en 2012 au festival de Vénase au Paraguay.
La carrière de Harald Garden, pourrissant sa musique de volupté intérieure, chantre du funk décavé à la Morson Bells, est à découvrir sur cette réédition sauvage.
« Brunch Booty », revisité avec râteau et peigne fin est l’événement du siècle.
Une œuvre trublionne qu’il vous faudra commander chez www past and go unlimited pour la modique somme de 3200,00 euros. Une pochette, signée du peintre Japonais Soon Ti.
Pour le Daily Synchro/LA
Hugo Canesson.03.2013