RéFLEXIONS ...

14 mars 2012

... de l'AUTRE coté des MIROIRS

KALEIDOSCOPES

Le KALEIDOSCOPE était l'un des objets fétiches de l'ère psychédélique.

Magique, hallucinant, insaisissable, avec ses infinies combinaisons d'images aux couleurs délirantes, il symbolisait à merveille le voyage intérieur et les perceptions sensorielles intimement liées à cette nouvelle révolution musicale.

Ce n'est donc pas un hasard si à l'apogée du mouvement hippy et de l'éclosion de la musique psychédélique ( 1966-1969 ) on ne dénombrait pas moins de trois groupes portant le nom du cylindre féerique : Kaleidoscope !!!

Le plus connu et le plus talentueux est sans doute le groupe britannique qui aurait pu se tailler la part du lion dans le Flower Power si ses membres avaient été un peu moins ploucs. Maskarades médiévales, arpèges, réverbération, échos, leurs mélodies pop acides n'avaient rien à envier au Pink Floyd de Syd Barrett, ni aux Beatles ou aux Moody Blues... hélas ils n'avaient pas la gueule de l'emploi et furent même obligés de changer de nom pour ne pas être confondus avec leurs homologues américains ! Ils évoluèrent vers une formule plus progressive sous le nom de Fairfield Parlour.

Albums :

Tangerine Dream en 1967.

Faintly Blowing en 1969.

White Faced Lady, enregistré en 1971 mais publié en 1991.

Leurs deux plus grands succès : Dream for Julie & Flight from Ashiya.

http://www.youtube.com/watch?v=a86Qp-eo2F4&feature=related

Les américains de KALEIDOSCOPE commirent quatre albums pour Epic Records de 1966 à 1967 dans un registre plus folk mais tout autant Psyké. Ils se produisirent au festival folk de Berkeley en 1967 puis en 1969 deux de leurs chansons figurèrent dans la bande son du film de M. Antonioni : ZABRISKIE POINT. ( Brother Mary & Mickey's tune )