BLUES from LAUREL CANYON ...
BLUES FROM LAUREL CANYON
… JOHN MAYALL
Vétéran
du Blues, largement méconnu, injustement méprisé, John Mayall poursuit son
chemin sans surprise d’album en album avec toujours les mêmes ingrédients
roots, harmonica blues, guitares blues, orgues et pianos boogie-blues.
Combien
d’enregistrements au compteur ? Il a du mal à s’en souvenir… 50 … 55 …
60 ???
Excepté
une courte période où il flirte avec le jazz et expérimente avec le violoniste
Don Harris, échappé des Mothers of Invention
de Franck Zappa, il reste fidèle à ses racines avec une voix malheureusement
insuffisante pour vraiment porter cette musique. Car c’est bien là tout son
drame. On retient les noms de ceux qui ont joué avec lui mais sa prestation
reste secondaire.
Les
stars, ce sont eux, les fabuleux BluesBreakers, Jack Bruce, Eric Clapton, Mick
Taylor et les autres ; musiciens en transit entre une rupture et une
reformation de groupe.
http://www.youtube.com/watch?v=LLzYBTIDYO0&feature=related
Mon
album préféré c’est Blues from Laurel Canyon de
1968, une très bonne année, au lettrage Psyké, ambiance hippy vert au contenu
bluesy légèrement planant. Ne pas confondre le flou artistique de cette
pochette avec l’album Bare Wire
étrangement semblable.
BLUES from LAUREL CANYON
Sur cette galette tous les morceaux sont écrits par John Mayall ( ce qui est exceptionnel ! ) et le guitariste de service s’appelle Mick Taylor et ça s’entend. On comprend pourquoi les Rolling Stones sont venus le chercher pour remplacer le défunt Brian Jones.. !
L’album débute par un son d’avion
qui atterrit et se termine par un morceau de 8’
Message bien reçu.