P@R@NO FL@SH...
... PETITES Z@NNONCES GRATUITES
Scénario corruption politique
Exposition MARBLEU
" Vide mémoires " et Palimpsestes
Je recueille de dérisoires rebuts, des épaves du passé et métamorphose
ces traces nostalgiques des temps oubliés en fétiches du temps présent.
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Vernissage jeudi 14 octobre à partir de 18 h30
Ouvert samedi 16 et dimanche 17 de 14 h à 19h30
Delta
26 rue du Delta 75009 Paris
M° Anvers ou Barbès
Thérèse & Léon
Quand le pochoir et le rock se
rencontrent dans la rue…
Pionnier du mouvement street art à l’instar de Miss.Tic, Blek le Rat ou Jérôme
Mesnager, Jef Aérosol utilise l’art du pochoir pour représenter, entre autres,
des figures tout droit sorties de l’univers rock des années 60 et 70.
Lui-même musicien et passionné de culture pop-rock, il trace, coupe,
découpe et recoupe pour ensuite investir la rue muni de bombes aérosol.
Portraits et personnages grandeur nature, ses personnalités ont parsemé les
rues de nombreuses villes du monde : Paris, Lille, Lyon, Londres, Lisbonne,
Venise, Rome, Amsterdam, Chicago, New York, Bruxelles, Pékin, Palerme, Dublin…
Les pochoirs minutieux de Jef Aérosol, qu’ils incarnent des icônes
incontournables ou des figures anonymes de la rue, réveillent une émotion
enfouie dans nos plus beaux souvenirs.
Sa signature : une flèche rouge qui rappelle la signalétique urbaine. Si vous
croisez le regard d’un Elvis Presley, d’une Marylin Monroe ou d’un Gandhi dont
l’énergie force l’admiration, pas de doute, la marque de Jef Aérosol ne doit
pas être loin.
Format : 15 x
15 cm
,
60 pages
Auteur : Patrick Le Fur
Préfacier : Christophe
Thème : Pochoir
Un communiqué d'Yves Frémion
PAPY BEAT GENERATION (Lucien SUEL / Alain JEGOU / Jean AZAREL)
Extraits
... Je te vois, Ti-Jean,
agenouillé dans l’église de Lowell, Massachusetts, tu pries la SainteVierge, tu
pries pour ton frère Gérard qui est parti au ciel, Doux Coeur de Marie, soyez son
salut ! Et à Paterson, New Jersey, je te vois, Allen, châle de prière sur les
épaules, je te vois qui récite le Kaddish, la prière des Morts pour ta maman,
pour Naomi. À Mexico City,William est un peu plus pâle que d’habitude, le sang
sort d’un trou dans la tête de Joan.
William considère le
revolver posé sur la chaise. On entend arriver la voiture des flics mexicains. Dans
le ciel des Amériques, les prières se croisent au milieu du smog et des sueurs
évaporées. Et il y a aussi les murmures de Bob et les murmures de Neal et ceux
de Jan, la fille de Jack et ceux de William, le fils de Bill, tous les mots
murmurés des papas et des mamans, des petits frères et des petites soeurs, tous
les mots conjurant le désespoir, tous
les mots de l’amour du monde, tous les mots découpés dans l’amas des discours
creux, tous les mots antidotes...
Le hurlement d’Allen à
San Francisco est ici et maintenant une vibration de l’air dans les cheveux des
enfants et les vomissements spasmodiques de Jack dans les toilettes du Cellar
font trembler les feuilles des saules à des milliers de kilomètres, et les
déflagrations du flingue de William sont une caresse répétée sur la peau des
adolescents éberlués. On les sent, on les entend et parfois on les voit, poètes
morts et vifs, catholique zen alcoolique illuminé juif enculé enculeur
merveilleux behaviouriste camé pédé penseur laser dévide prose bop spontané
démystificateur exterminateur du contrôle lyrique artisan de paix bienheureux
amoureux vigoureux un trio embrassé s’embrassant embrasé sous les draps blancs
et craquants de New-York...
comme ... un clin d'oeil (astral ? )
@ suivre...