PRIMITIVE EXPRESSION
Presque trente ans après leur premier album Catalyse, une seconde compilation d'Ame Son sort en 1998 chez Spalax Music sous le nom de Primitive Expression. On y retrouve des documents inédits et des bizareries enregistrés de 1969 à 1976 en studio, dans une cave ou à la maison.
Le grand cirque de la lune qui devait illustrer le film la cicatrice intérieure voit la présence des deux frères Garrel, Philippe, le cinéaste à la douze cordes et François, le musicien à la flute et aux claviers.
Je veux juste dire, premier jet, un délire de trente minutes sur Revox où Marc joue de tous les instruments.
Les autres morceaux célèbrent le rock garage des Primitifs quand le groupe se produisaient dans les clubs avec un répertoire proche des Yarbirds, Kinks, Stones ou Pretty Things.
1967... Club Olympique... Ce soir là, je bondis sur scène et balance: I'm a King Bees des Stones !
Le CD se termine avec le Dédale, une impro en public avec Jacques Dudon qui faisait les premières parties d' Ame Son en 1969. J'avais écrit trois couplets pour ce titre. Je les ai refilés à Marc puis je suis parti en Grèce. J'ai jamais terminé la chanson. Pour Dédoublement, c'est l'inverse. J'ai écrit vingt couplets (à la Dylan ). Mods a du trancher dans la prose pour faire 4 minutes 47 secondes. Pour Sweet Georgia, je m'étais fendu d'une version francaise très parodique; ils ont choisi de chanter en anglais. C'était ça les années 7O ...
Au premier plan de gauche à droite: Patrick Fontaine, Marc Blanc, Bernard Lavialle dit Solo, B.S. alias Mods et François Garrel. En arrière plan: victime du pixel géant, JJB alias Caddy alias Léon Cobra, Marc Blanc enlaçant une statue, Jacques Dudon, David Allen (sur la cheminée ) et de nouveau en médaillon J.Dudon et P. Fontaine.